Femmes à la SNCF & youtubeuse « sexo »

Partenariat éditorial avec une youtubeuse « sexo » et le magazine digital madmoizelle. La SNCF ose tester de nouvelles approches pour attirer les jeunes femmes dans ses rangs. La cible sont les 18-30 ans. L’entreprise publique au logo fuselé rose & rouge cherche clairement à changer son image marque employeur et à attirer. Cheminot, un métier d’homme ? Non, non et non.

Femmes à la SNCF & youtubeuse « sexo »

Site dédié à l’attraction des femmes, hashtag #SNCFfemmes pour agréger les contenus sur les réseaux, vidéo témoignage… la SNCF ne lésine pas sur les moyens pour attirer la mixité dans ses rangs. Avec moins de 5% de femmes conductrices de train, par exemple, il y a une belle marge d’évolution dans les années à venir.

Vrai magazine de contenu, madmoizelle.com avec un ton décomplexé, s’adresse aux jeunes femmes depuis 15 ans. Rubriques : sexo, mode, beauté, tech… mais aussi études-jobs. C’est ici que sont apparus depuis des mois les témoignages et vidéos de nombreuses femmes employées comme cheminots. Ces témoignages plutôt classiques dans l’univers de la marque employeur permettent de faire savoir que la SNCF recrute, notamment des femmes. Ils permettent aussi de faire évoluer l’image qu’on a des métiers.

Une tentative osée

Aujourd’hui nous voulions donc vous parler d’une tentative plutôt osée de la part de la SNCF, celle du partenariat avec la youtubeuse, Queen Camille. (Spoiler alerte, âme sensible s’abstenir, le contenu de sa chaine, si vous ne le connaissez pas, est cru, d’ailleurs la lettre préférée de Camille est le Q ;))

La vidéo découverte des métiers a été publiée donc sur le magazine féminin en ligne. Camille Lorente, de son vrai nom, fait découvrir aux internautes les métiers de la SNCF à travers une vidéo de 12 minutes. La promesse est fun et l’intro est punchy. Malheureusement le concept créatif n’est pas au rdv, et on voit simplement s’enchainer des témoignages corporate des employés. Une conclusion sympathique de Camille clot la vidéo. Côté performance, elle enregistre tout de même plusieurs milliers de vues. Dommage que l’humour et l’univers de la youtubeuse n’ait pas pu être mieux intégrés. On aurait aimé la voir interagir avec les agents de la SNCF et commenter les témoignages par exemple. En cause, l’univers de la youtubeuse et son positionnement éditorial ? Le choix de l’influenceur/se partenaire aurait gagné à être moins clivant. Mais nous saluons la prise de risque de la SNCF qui a osé !