Chief Happiness Officer, kézako ?
Bien être et qualité de vie au travail se retrouvent souvent sous le terme générique : bonheur au travail. De nombreuses sociétés s’interrogent aujourd’hui sur ce fameux bonheur : comment le créer ? Le maintenir ? Le diffuser dans toute la structure ? Autant d’enjeux qui nécessitent que l’on « se creuse un peu la tête ». La solution que Tony Hsieh et Jenn Lim, CEOs de Zappos, ont trouvé en 2009 était de créer un poste très spécifique : Chief Happiness Officer, autrement dit un responsable du bonheur au travail. Son rôle principal était de remettre l’humain au centre des préoccupations de la vie professionnelle en la rendant plus agréable. Il est garant des valeurs de l’entreprise, sa culture et son ambiance.
Ce nouveau poste s’est petit à petit répandu dans les entreprises innovantes de la Silicon Valley et depuis 2014 en France, du fait d’un engouement pour le bien être des collaborateurs. Aujourd’hui, on compte un certain nombre d’occurence de ce poste sur les jobboards. Toutefois, il est sujet à controverse car beaucoup y voit un coup marketing pour attirer les talents et diffuser une marque employeur positive, ainsi qu’une mode RH qui s’étiole et dénature son objectif principal : favoriser le bien être des salariés. Mais ces derniers, ne sont-ils pas les garants du bonheur au travail ? Doit-on assigner cette responsabilité à une personne en particulier ? Est-ce impératif pour contribuer au déploiement de la marque employeur ?
En phase test à neojobs
Curieux de ce nouveau phénomène, nous avons décidé de le tester à neojobs. Nous avons, toutefois, ajouté une petite variante : le poste de CHO est tournant. Selon nous, tous les salariés sont et doivent être les garants de ce bonheur au travail. Chaque collaborateur a sa propre perception, sa propre définition du poste CHO, rendant alors très riche les actions mises en place. C’est pourquoi, nous l’avons rendu tournant : tous les trimestres, un collaborateur de neojobs endosse, en plus de ses responsabilités habituelles, celles de CHO. Il devra donc s’assurer du bon maintien du bonheur au travail en réalisant diverses actions.
Hugo, notre CHO de janvier à avril
Au début de l’année 2017, nous voulions partir sur de nouvelles bases et sentir un renouveau dans l’entreprise. Qui dit renouveau, dit petit coup de peinture 🙂 Nous avons donc pris le temps de revoir la disposition de notre open space et notre bureau, et retirer toutes les post-its pour fraichement commencer 2017 et passer un petit coup de peinture.
Ce fut un moment fort sympathique et revigorant, nous mettant dans de bonnes conditions pour 2017 ! Mise à part notre reconversion temporaire en décorateurs d’intérieur et peintres, nous avons mis en place une ludothèque permettant à nos collaborateurs d’emprunter des jeux appartenant à l’entreprise. Ainsi, ils peuvent découvrir de nouveaux jeux et entretenir leurs connaissances de gamification tout en s’amusant.
On change de CHO
Hugo a réalisé sa mission de CHO avec entrain, il est désormais temps de passer le flambeau à Fanny. Nous sommes tous impatients de découvrir ce qui nous attend 😛
Nous partagerons avec vous les retours de cette initiative et à la fin de l’année nous ferons un bilan de cette expérience.