Dernièrement les entreprises ont dû faire face à des défis de transformations digitales et culturelles. S’ajoute à cela que les sociétés se targuant de leurs engagements RSE ont vu leur façade se fissurer – si cela n’était qu’une communication – ou au contraire ont été valorisées, puisqu’ils ont été testés. Désormais, le storytelling ne suffit plus pour convaincre les talents ou autres parties prenantes. Les entreprises doivent appliquer le storydoing afin de prouver leur discours et éviter l’impression « paillette ».
Courant des années 2010, le storytelling était sur le devant de la scène dans le monde RH. Mais on est bien d’accord, il existe depuis la nuit des temps 😉 Pour se vendre et convaincre, il fallait conter son histoire. A cette même époque, son jumeau, le storydoing, est resté dans l’ombre. Personne ne lui prêtait attention, excepté Ty Montague, auteur du livre « True Story ». Il aura dû attendre 7 ans pour avoir à son tour le droit d’être sous les feux de la rampe. Le storydoing est le fait de faire vivre l’histoire racontée. Autrement dit, l’audience va être immergée et au coeur d’une expérience lui permettant d’être un personnage de l’histoire de l’entreprise.
Neil Botha, fondateur de QDivision, résume dans la matrice ci-dessous la différence entre storytelling et storydoing. Ainsi, le storydoing s’inscrit dans une logique d’expérience, d’action et d’utilité, tandis que le storytelling raconte l’histoire, informe, divertit ou éduque à l’aide publicités ou de contenus.
Tout comme le storytelling, le storydoing peut être utilisé pour valoriser votre marque employeur. Il est d’ailleurs fort probable que vous le fassiez d’ores et déjà sans vous en rendre compte.
Il existe 5 caractéristiques qui vous permettront d’identifier les entreprises « storydoers »:
Un bon exemple d’entreprise « storydoer » est Devoteam. Découvrez à travers notre interview comment Auriane retranscrit par des actions la culture de son entreprise.
La première étape est de définir son histoire, c’est-à-dire les moments clés pour l’entreprise, la culture et les valeurs. Par la suite, il faut déterminer les objectifs expérientiels pour les talents. Quel est le but de l’expérience ? Que voulons-nous qu’ils retiennent ? Quels messages voulons-nous faire passer ? Une fois cette étape passée, il est temps de créer l’expérience pour faire vivre cette marque employeur. La création terminée, il faut la mettre en oeuvre et plonger vos talents dans l’expérience imaginée. Il est primordial que cette dernière partage l’histoire, la culture et les valeurs de l’entreprise à travers des actions concrètes.
Le storydoing peut suivre 5 types de stratégies :
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Nous sommes intervenus lors du forum de recrutements pour alternants annuels du Centre d’Etudes Supérieures Industrielles. Le principal enjeu de cette journée était de diffuser une image positive et originale du CESI, offrir aux entreprises partenaires un moment créateur de lien avec les alternants, tout en permettant de mettre en avant leur personnalité. C’est ainsi que nous avons organisé, en partenariat avec Challenge The Room, pour les alternants et les entreprises partenaires de cette école un escape game. Ce dernier installé dans les locaux du CESI a permis aux étudiants de montrer leur savoir-faire et savoir-être. Une fin heureuse qui aura permis aux 8 Entreprises présentes, de pourvoir les 12 postes proposés.
TÉMOIGNAGE : Solenne Roussel, Responsable Recrutement Transports PEDRETTI (en vidéo)
Vidéo : Recrutement décalé Escape Game – Forum alternance CESI 2017
Le groupe Atlantic, leader européen du confort thermique a entamé une démarche élargie de la refonte de la marque employeur, pour faire face à plusieurs enjeux : fidéliser les collaborateurs, attirer et cibler davantage.
Ainsi, notre accompagnement au sein de ce groupe a pris la forme de 4 diagnostics :